« Je ne sais pas si je peux supporter tant d’injustices et tant de mensonges… comme c’est douloureux de voir la condition honteuse du gouvernement de cette nation. »
Le pasteur cubain Lorenzo Rosales Fajardo a été condamné à 8 ans de prison. Le verdict, tombe en décembre 2021, vient d’être annoncé à l’Organisation des Nations Unies.
Le pasteur cubain Lorenzo Rosales Fajardo avait été placé en détention provisoire le 11 juillet 2021 après avoir participé avec des membres de son église à des manifestations pacifiques à Palma Soriano.
En octobre 2021, suite au transfert de Lorenzo Rozales Fajardo dans une prison de haute sécurité, un garde avait fait état de mauvais traitements. Il était allé jusqu’ à demander pardon, dans un message anonyme consulté par l’organisation Christian Solidarity Worldwide (CSW).
Cinq procédures spéciales de l’Organisation des Nations Unies (ONU) avaient signé en décembre dernier une communication conjointe pour demander au gouvernement cubain des informations sur le traitement et la détention du pasteur. En réponse à ces procédures, un document envoyé par la Mission permanente de Cuba à Genève auprès de l’ONU précise que le verdict à l’encontre du pasteur cubain a été prononcé à l’issue de son procès les 20 et 21 décembre 2021. Jugement dont les « parties » ne seraient pas encore informées.
Christian Solidarity Worldwide a partagé la lettre du gouvernement cubain avec Mme Carballo, épouse du pasteur détenu. Sous le choc, elle constate que le gouvernement cubain n’a « même plus la honte de cacher leurs mensonges ».
« Je ne sais pas si je peux supporter tant d’injustices et tant de mensonges… comme c’est douloureux de voir la condition honteuse du gouvernement de cette nation. Ils parlent de procédures et pourtant ils n’ont pour la plupart que menti. Tant de mensonges… il n’y avait pas de violence et encore moins chez [le révérend Rosales Fajardo]. Même au cours du procès, ils n’ont pas été en mesure de le prouver. Nous n’avons utilisé la violence contre personne et cela a été plus que clair. Ils savent que nous sommes tous témoins de leurs mensonges. Ils n’ont même plus la honte de cacher leurs mensonges. »
M.C.